L'annonce du président de la Histadrout (syndicat israélien des travailleurs), Arnon Bar-David, concernant une grève générale en réponse à l'assassinat de six otages par le Hamas et appelant à un accord immédiat avec cette organisation terroriste, s'est avérée être à demi-teinte.
Pour cause de nombreuses municipalités et autorités locales ont déclaré qu'elles ne participeraient pas à cette grève initiée par Bar-David. De plus, de nombreuses organisations, entreprises commerciales et compagnies ont également refusé de se joindre à cette grève, choisissant de maintenir une journée de travail normale.
La manifestation politique massive contre le gouvernement et son dirigeant, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, s'est également soldée par un "échec" pour les organisateurs, selon des médias israéliens. Au lieu d'y voir des centaines de milliers de personnes au cœur de Tel Aviv, seuls environ 80 000 manifestants se sont présentés près des tours Azrieli, selon les estimations de la police. Ce chiffre est bien inférieur aux attentes des organisateurs.
De nombreux centres médicaux situés dans les zones de conflit continueront de fonctionner normalement, tout comme l'industrie aérospatiale et le port d'Ashdod. Les cliniques Clalit resteront également ouvertes, une grande partie des services de transport public, tels que les compagnies Electra Afikim et Israel Railways, fonctionneront normalement, le tramway léger de Jérusalem et l'aéroport Ben Gourion ne seront que partiellement affectés, et de nombreuses municipalités, autorités et ministères ont déjà annoncé qu'ils ne se joindraient pas à la grève.